le retour

Cromlechior prit un air grave qui ne lui ressemblait pas d'ordinaire...

"Chers élèves,je viens d'apprendre le décès d'un ami proche,que Cassi elle aussi connaissait fort bien...

voici un nouveau sujet de réflexion pour nous,ma foi...

que penser de la disparition d'un être cher?

reste t il parmi nous en quelque façon,ou disparaît il tout à fait? "

Smully était bien triste pour Cassi. Elle se retrouvait face à une épreuve mais il était du devoir de tout le monde de lui faire savoir qu'elle n'était pas seule et que chacun la soutiendrait comme il le pourrait.

Il se leva puis prit la parole :

Je n'ai que peu de choses à dire pour le moment. Il serait peut-être bon d'attendre un peu avant de débattre de la mort.

Je citerais cependant un philosophe grec du nom de Socrate :

"Ce que vous ensevelissez, ce ne sera que mon corps"

Smully resta debout et garda le silence pendant quelques instants...

c'était aussi un proche ami à moi,frérot...

et bien qu'il faille en effet consoler cassi du mieux possible,

je sais qu'ams(ainsi s'appelait il) aurait apprécié également qu'on continue à débattre et réfléchir,par de bons mots à la vie,à la mort,en hommage pour lui...

c'était un homme qui adorait les mots...

mais bon!on a tout le temps...

voyons déjà si cassi se remet de ses émotions...

Après quelques jours passer seule à réfléchir sur la dure loi de la vie, et une ou deux soirées passées en taverne avec de vieux amis de Sancerre ; Cassi avait retrouvé un peu de sa gaieté habituelle.
Elle se dit qu’elle pouvait reprendre le chemin de la classe.
Elle frappa à la porte et entra, les élèves étaient très silencieux et le professeur semblait un peu fâché.
La jeune femme leur fit un sourire désolée et repris sa place à son bureau.

Bon ! On ne peut pas s’absenter deux jours sans que vous vous endormiez ?

Smully était dans un état léthargique avancé. Un bruit pourtant vint à ses oreilles et le fit sortir de son sommeil.

Cassi venait de revenir dans la classe après une absence nécessaire. Elle semblait avoir repris ses esprits.

Cassi !!!!! Je suis bien content de te revoir parmi nous. J'espère que tu vas mieux. Nous attendions tous ton retour me semble-t-il.

Il afficha un large sourire et regarda les personnes présentent encore endormis.

Notre cher professeur veut débattre d'un sujet de circonstance : la mort. Je voulais attendre de savoir si tu étais prête à en parler avant de commencer, ou si tu voulais aborder un autre sujet.

eh bien,eh bien,on ne travaille plus guère des masses,ici!

on dort?

ma foi...

la sieste,c'est bien,aussi,parfois!

mais bon!on s'en est sorti dans notre périple à la recherche du craquelinier(on l'a trouvé ou pas,finalement?!)

on ne va pas y retomber!

quels sujets pourraient on aborder*?hum...

1.visite du grenier de smull:que peut il recéler de plus?aha haha!

2.l'amitié et autres sentiments de ce genre...

3.ce qui vous inspire...

allons y gaiement!au choix ou tous,selon votre courage!

j'aime bien cliquer

ah ah ha!

chanel,vous êtes formidable!

je ne le dirai jamais assez!

euh..si c'est pour encore se faire ensorceler par un crapaud...

m'enfin..si vous insistez...

le grand air,ça inspire!
mais en revenant,je veux un exposé sur tout ce que vous avez pu voir dehors!

Smully écouta la proposition de Cassi et de Chanel. Pourquoi pas après tout, se promener un peu, prendre l'air et s'aérer les neurones.

Je suis partant pour une balade en forêt. Allons y, je vous y emmène.

Après avoir quitté la classe, traversé le long couloir et être sortie de l'école. La petite troupe se retrouva dehors. Le soleil était encore bien haut dans ce ciel sans nuages. Il diffusait une forte chaleur de saison dont il fallait se protéger dans les bois. Avant de sortir, ils avaient pensé à prendre de quoi se restaurer et se désaltérer.
Ils se retrouvèrent d'abord dans une petite prairie. L'herbe y était encore bien verte et grasse. Smully s'y allongea quelques instant. Ce tapi d'herbes était moelleux et paraissait apporter un peu de fraîcheur. Il regarda les petits insectes qui vivaient dans ce milieu. Une fourmi qui grimpait sur une brindille, une abeille qui volait de fleur en fleur, une libellule qui virevoltait. Puis regardant le ciel, il aperçut de grand oiseaux tournoyer, cherchant leurs proies dans cet immense terrain de chasse. Il se mit à rêver qu'il était cet oiseau de proie et qu'il cherchait un mulot pour son repas. Guettant le moindre mouvement dans cette herbe un peu haute et foncer, se laisser chuter pour l'attraper. Il regarda ensuite autour de lui et croisa le regard de Cassi. Il se mit sur le ventre, posa sa tête sur ses mains et la contempla quelques instants. Puis comme pris de folie, il se mit à quatre pattes et courut en sa direction. Arrivé à sa hauteur, il tourna autour d'elle trois ou quatre fois, s'arrêta et se gratta l'oreille avec la patte arrière. Puis il se roula par terre en éclatant de rire...

Ils reprirent ensuite leur chemin vers cette forêt un peu plus loin. Mais avant d'arriver à l'orée de ce bois, un petit ruisseau coulait paisiblement et leur barrait le chemin. L'eau était encore haute mais elle était claire comme le cristal. On pouvait apercevoir quelques poissons nageant paisiblement. En coulant, cette eau si pure émettait un petit bruit très reposant.

Il ne voulait pas que ces damoiselles se mouillent pour traverser. Il chercha donc quelques grosses pierres estimant qu'il lui en fallait trois pour leur faire un passage. La première fut facile à trouver. Il la lança dans l'eau à une enjambée. elle était suffisamment grosse pour ressortir légèrement de l'eau. La deuxième, il la trouva non loin mais semblait plus petite. il la plaça à une autre enjambée de la première. Il lui faudrait se mouiller un peu les pieds sur celle là. Il allair devoir porter ses damoiselles pour ne point qu'elles se mouillent ni ne glissent. La troisième qu'il trouva était un peu plus grosse et ne posait donc pas de problème. Il ôta ses bottes pour leur montrer comment traverser. Il prit un peu d'élan, sauta sur la première pierre, puis essaya de poser le pied sur la deuxième. Mais l'eau l'avait rendu glissante et son pied se déroba. Il se retrouva assis dans ce ruisseau, de l'eau jusqu'au cou et riant aux éclats.

Je suis tout trempé maintenant, mais si vous voulez, je vous porte quand même pour que vous traversiez.

Smully se releva, il profita d'avoir les pieds dans l'eau et d'être mouillé pour faire passer leurs victuailles de l'autre côté sans prendre le risque de les voir tomber à leur tour...

Cassi contente que son idée de prendre l’air ait séduite ses camardes, les suivit joyeusement.
Après avoir traversé le petit bois près de l’école, ils débouchèrent sur une petite clairière traversée par une petite rivière.
La jeune femme s’assit dans l’herbe, vit Chanel perdue dans ses pensées et la contemplation du paysage et Smully allongé par terre le nez dans les nuages.
Soudain il se retourna posa son menton sur ses mains et la fixa.
Cassi leva les sourcils intriguée.
Tout à coup comme piqué par une mouche porteuse d’un virus inconnu, Smully se mit à quatre pattes et accourut vers elle.
Il lui tourna autour et là, un peu inquiète de ce qu’il allait faire, elle sauta sur ses pieds et le regarda.

Euhhhhhh ! Je te signale qu’il y a des arbres pour ça !
Se faisant elle se pencha et lui caressa la tête en lui souriant.

Redevenant un être humain il entreprit un ouvrage digne du meilleur contremaitre du génie civil du royaume.
Décidément ce garçon débordait d’énergie.
Cassi l’observa et pouffa le voyant glisser sur une pierre qu’il venait de mettre.

Je ne sais pas vous mais moi j’ai super chaud.Enlevant ses chausses et ses bas elle avança dans l’eau fraiche, arrivée à la hauteur de Smully elle mit un coup de pied dans l’eau et l’aspergea.
N’attendant pas la réaction du jeune homme elle courut jusqu’à l’arbre le plus proche afin de s'y cacher...

Smully avait fait traverser les victuailles et porté Chanel de l'autre côté du ruisseau.
Alors qu'il s'apprêtait à aller chercher Cassi, il la vit, ses chausses et ses bas à la main, en train de traverser seule, les pieds dans l'eau. Arrivé à sa hauteur, elle l'aspergea d'un coup de pied et s'enfuit vers l'arbre le plus proche.
Il bondit hors de l'eau et courut derrière elle pour la rattraper.

L'arbre derrière lequel elle était caché était suffisamment grand pour qu'il ne la voit pas, mais elle était là. Il commença à en faire le tour sur la pointe des pieds. Il l'entendit bouger et se mit donc à courir autour de l'arbre. Après 2 tours à se courir après, il s'arrêta net et fit demi tour. Il se retrouva ainsi nez à nez avec Cassi qui ouvrait de grand yeux de surprise. Il hésita un instant en la voyant aussi proche de lui .....

Cassi stoppa à temps sa course à quels que centimètres de Smullyan qui lui faisait face.
Elle leva le menton et le toisa.

Un souci messire Smully ?

Smully se sentant toisé de la sorte ainsi qu'interrogé, se dit qu'il n'allait pas se laisser faire.

Il l'embrassa d'abord dans le cou afin de la surprendre puis profitant du moment d'égarement il mit Cassi sur son épaule et partit en courant vers le ruisseau.

Cassi se sentit décoller du sol.
AU SECOURRRRRRRRRRRRRsss !

Se débattant, pinçant Smully à la taille pour qu’il la lâche, battant des jambes dans le vide, elle voyait la rivière se rapprocher dangereusement.
CHANELEUHHHHHHHHHHH !

Smully ne lâchant toujours pas, elle eut une idée :

Smully ! J’ai mal au ventreuhhhhhhhhhhhhh

Les gesticulation de Cassi ne suffirent pas à le faire lâcher prise. Il tenait Cassi fermement et se dirigeait droit vers le ruisseau. Puis il entendit :

Citation :

Smully ! J’ai mal au ventreuhhhhhhhhhhhhh

Il connaissait la damoiselle et savait qu'elle jouait sur les sentiments. Mais il se dit quand même que pour sauter dans l'eau, ce ne serait pas agréable pour elle dans cette position. Il lui tint fermement les jambes et la bascula en arrière d'un mouvement d'épaule pour la rattraper dans ses bras. Elle était maintenant confortablement installée et ne pourrait plus se plaindre.
Il ne lui restait plus que deux pas à faire avant le ruisseau. Il la regarda avec un grand sourire...

Prête ?

Arrivé au bord, il sauta dans l'eau. Ils se retrouvèrent tous les deux, complètement trempés, assis au fond du ruisseau. Il commença à l'éclabousser avec les mains puis, il mit la tête sous l'eau et nagea autour d'elle, en la chatouillant de temps en temps. Après deux trois tours, il sortit juste les yeux et le nez de l'eau regarda autour de lui et se dit qu'il manquait quelqu'un.

Et là, il vit Chanel au bord de l'eau en train de les regarder...

chanel regardait ses jeunes amis s'amuser dans l'eau,elle avait bien entendu cassi crier son prénom mais elle n'avait pas osé s'interposer de peur de finir elle aussi comme cassi.
qu'ils sont mignons tous les deux pensa t'elle!
soudain elle vit smully émerger et la chercher du regard,froussarde comme elle était ,
elle decida de le prendre par les sentiments et lui cria:
je vais preparer le repas car vous devez mourir de faim tous les deux ?

elle repartit vers la clairiere là elle déplia la jolie nappe blanche que cassi avait emmeneé et commenca à déballer les victuailles et disposa trois grosses bouteilles de chouchenn
que smully avait apporté de sa propre réserve.

tiens pourquoi tant de chouchenn pensa t'elle, smully attendait t'il un invité surprise ?